Les crimes commis durant l'occupation
Une grande partie des personnes tuées dans les Côtes-du-Nord le furent dans les jours qui précèdèrent la Libération, de début juillet au 10 août 1944 autour de 90% furent assassinés, abattus, tués au combats...
Les Allemands et leurs supplétifs en particulier les russes, conscients de la défaite proche sont devenus pour certains fous furieux ils abattent souvent sans motif des personnes, des civils bien souvent qui ont le seul tort de se trouver au mauvais moment sur leur chemin.
Cela s'appelle crimes de guerre.
Ces crimes dans de très nombreux cas sont précédés de mauvais traitements, les mêmes techniques de tortures sont retrouvées en des endroits différents en particulier le bâton passé dans les creux des bras et les creux des genoux, le corps se recroquevillant automatiquement les peaux sont tendues, c'est alors que les coups tombent. Cela met en évidence que certains éléments étaient formés dans une école du crime.
Cela s'appelle crimes de guerre.
- Nombreux furent les Résistants arrêtés, déportés et morts dans des camps de concentration.
- Nombreux furent les Résistants abattus sans jugement après dans la plupart des cas été martyrisés.
- Nombreux furent ceux abattus qui à la vue des Allemands tentent de s'enfuir.
- Nombreuses furent les maisons incendiées ne laissant que quelques minutes aux occupants pour sauver un peu de leur bien.
- Nombreuses furent les maisons réquisitionnées et retrouvées dévastées.
- Nombreux furent les infrastructures détruites au moment de leur départ, par exemple des phares, des établissement scolaires.
- Nombreux furent les fermiers à qui on vola du bétail, les laissant sans outils de travail et sans ressources.
Cela s'appelle crimes de guerre
Tous ces crimes dans notre département restèrent impunis au grand désespoir des victimes.
Evidement l'armée allemande n'est pas la seule à se comporter de cette façon, c'est le lot de toutes les guerres coloniales, les guerres de conquête.
Le plus grand criminel de guerre du département fut sans hésitation Rudolf Kiekhaefer, né le 24 novembre 1911 à Kammin province de Poménarie en Pologne, marié, un fils, secrétaire d'administration, membre de la SS depuis 1933. Chef de la sûreté allemande de Saint-Brieuc. Il était présent lors de pratiquement toutes les opérations de police ou rafles, responsable de la mort de plusieurs dizaines de Résistants.
La liste peut s'allonger :
- Meith et de son interprête Alfret qui sévissaient à la Maison de la Pépinière de Plouaret.
- Le commandant Ortel, le lieutenant Martin, le lieutenant Paul Blaumann, Georges Keltz, Kurt Kaufman, Rudolf Coldhart qui sévissaient à Servel et à Lannion et qui ont du sang sur les mains.
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